de la ROSA, Orlando,
José (La Havane 1919-1957)
Petit-fils et neveu des célèbres tromboniste et cornettiste Raimundo et Pablo VALENZUELA, Orlando débute des études de piano puis de solfège vers huit ans. Debussy, Albeníz, Ravel sont à son répertoire, de même que la zarzuela espagnole et cubaine et la musique populaire. De la ROSA accompagne ensuite divers chanteurs notamment pour des émissions de radios et travaille pour Ernesto LECUONA. Par la suite, il collabore fréquemment avec le maître, lorsque celui-ci organise en 1938 au Théâtre Auditorium un concert à quatre mains avec douze pianos et vingt-quatre pianistes. Ses débuts sont remarqués dès 1935 lorsque sur Radio CMCA il accompagne divers vocalistes. L'année suivante il réalise le même travail sur CMCW pour le programme La Hora Freixas. |
Orlando
de la ROSA écrit sa première composition en 1939, "Mi
primera canción". Il est à la fin de l'année le pianiste de la "ORQUESTA Rodrigo PRATS" au Teatro Alcazar et participe au concert à quatre pianos de LECUONA. Il y retrouve son ami Bobby COLLAZO. |
En 1942 il rejoint la CMQ pour le programme El Teatro de la Canción. LECUONA organise en 1943 au Teatro Encanto de la capitale un concert aucours duquel il présente les nouveaux compositeurs cubains. Orlando est parmi eux et interprète une nouvelle fois "No vale la pena" avec un arrangement fait pour l'occasion par le maître. Avec plusieurs compositeurs et interprètes cubains Orlando de la ROSA se rend au Mexique en 1945. L'année suivante, au piano de la "COSMOPOLITA " de Humberto SUAREZ, il fait de nombreux accompagnements au Teatro América et participe au show de quatre pianos. En 1946 il voyage en République Dominicaine une nouvelle fois avec plusieurs compositeurs cubains. |
Les
connaissances théoriques de Orlando ont en outre permis que du point
de vue de l'écriture musicale la composition s'adapte, elle aussi, aux
qualités vocales et aux critères du Feeling. Orlando de la ROSA continue d'accompagner les belles voix lyriques de Esther BORJA, la soprano Zoraida MARRERO Sa technique, son jeu avec les pédales, ses harmonies modernes en font un pianiste recherché par les grands solistes, cubains, mexicains Il triomphe même à Cincinnati lorsqu'il interprète le "Concert de Varsovie" de Richard Adinsell. Ceci ne l'empêche pas de s'intégrer dans les années quarante au grand "CONJUNTO CASINO" . |
Photographie Collection FIU Library. Miami. E.U. |
En
1948, de la ROSA participe à un nouvau show de pianos au Stade Universitaire. Plusieurs vocalistes y sont aussi présents dont Miguel de GONZALO. Il organise un cuarteto avec Sara CORONA, Julita LOMBIDA, Aurelio REINOSO, Roberto BARCELÓ. Orlando débute sur RHC Cadena Azul. . Un an plus tard la mode des shows de pianos bat son plein. il participe à plusieurs d'entre-eux dont celui à neuf pianos au Teatro América. Il récidive en 1951. Son nouveau cuarteto comprend désormais Adalberto del RÍO, Roberto BARCELÓ, Aurelio REINOSO et Elena BURKE. Le groupe vocal est applaudi au Teatro Marti en 1951. Les différents "CUARTETO de la ROSA" enregistrent à Cuba entre 1947 et 1950. |
Peu après surgit une proposition pour se produire à la Taberna Cubana
de New York. L'offre s'avère un traquenard. Orlando remet son sort
entre les mains d'autres impresarii et la tournée américaine dure
six mois. Omara PORTUONDO fait alors
partie du "CUARTETO de la ROSA". Le groupe rencontre un large succès récompensant le long travail de de la ROSA. Parmi les thèmes, essentiellement uvres de Orlando, figurent "Anoche hablé con la luna" , "Nuestro encuentro", "Nuestras vidas"... Orlando se présente au Bar du Tropicana en 1954 et va conserver le cuarteto avec une rotation fréquente de ses membres ce qui l'oblige à retravailler sans cesse la mise en place et le répertoire. Ainsi passe dans le cuarteto la voix féminine de Moraima SECADA . |
Le "CUARTETO de la ROSA" se désintègre
et il travaille avec la chanteuse Doris de la TORRE notamment à la radio entr 1954 et 1955. Orlando part avec de nombreux pianistes à Mexico où ils jouent an Teatro Blanquita. Il enregistre également en solo à Mexico
un disque sur lequel il joue de manière ininterrompue un pot-pourri de
thèmes cubains, mexicains et brésiliens. |
© Patrick Dalmace
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